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A quel coût ?

Principes applicables à toutes les entreprises

Le coût dépend des choix de l’entreprise (adhésion au RPC seul, RPC+RS, complémentaire éventuel) ainsi que des conditions d’adhésion.

Les taux de cotisations du RPC et RS sont fixés dans l’accord de branche. Ils s’appliquent à toutes les entreprises  adhérentes.

Le taux de cotisations des régimes complémentaires sont spécifiques à chaque entreprise adhérente en fonction des garanties du complémentaire et de la population assurée. Dans certains cas bien spécifiques l’adhésion au RPC et au RS est soumise à une pesée qui peut conduire à une majoration temporaire. De même lorsqu’une entreprise rejoint le régime tardivement alors qu’elle a des salariés et que certains salariés sont en arrêt de travail (incapacité ou invalidité) ou que des ayants droit ont des rentes en cours de service (rente éducation ou rente de conjoint), l’entreprise doit organiser la revalorisation des prestations en cours de service (= reprise de passif). Le financement de la reprise du passif représente un coût qui s’ajoute aux cotisations du régime.

Adhésions avec « pesée »

Une pesée doit être effectuée toutes les fois où une entreprise adhère :

  • « en retard » c’est-à-dire qu’elle a déjà des salariés, sauf si la date d’adhésion coïncide avec la date d’application de la convention collective de l’industrie pharmaceutique ;
  • Ou à un seul des régimes (régime incapacité – invalidité – décès dit régime de prévoyance ou régime maladie – chirurgie – maternité dit régime santé).

La pesée vise à compenser temporairement, s’il y a lieu, l’écart de risque entre la population de l’entreprise et la population moyenne du régime ou « l’anti-sélection » éventuelle du fait de l’adhésion à un seul des régimes.

La pesée est effectuée pour chaque régime (prévoyance, santé). Une pesée est également effectuée pour le régime des anciens salariés si des anciens salariés déjà en retraite lorsque l’entreprise rejoint le régime souhaitent adhérer au régime des anciens salariés.

La pesée ne donne pas nécessairement lieu à une indemnité complémentaire.

Bon à savoir : une entreprise adhérente qui quitte le régime peut choisir de revenir dans le régime quand elle veut. Une pesée est effectuée au moment du retour et peut conduire à une majoration temporaire s’il existe une différence de risque entre l’entreprise qui revient et la moyenne des entreprises de la branche.

Reprise de passif

L’étude de la reprise de passif est indépendante de la pesée. Il peut y avoir un passif à reprendre alors qu’il n’y a pas de pesée et inversement.

La reprise de passif concerne la prise en charge éventuelle par le régime :

  • de la revalorisation future des prestations périodiques en cours de services à l’adhésion de l’entreprise : en règle générale, l’ancien assureur prend en charge le maintien des prestations au niveau atteint mais l’entreprise doit organiser la revalorisation. Les prestations périodiques concernent :
    • les indemnités journalières et rentes d’invalidité
    • les rentes éducation et rentes de conjoint
  • de l’abondement pour les anciens salariés qui adhèrent au régime des anciens salariés si l’entreprise souhaite que ses anciens salariés déjà partis en retraite bénéficient de l’abondement.

La reprise de passif se traduit par un complément de prime que l’entreprise peut payer en une fois ou dont le financement peut être étalé.

Bon à savoir : une entreprise adhérente qui quitte le régime peut choisir de revenir dans le régime quand elle veut. Un chiffrage du passif à reprendre sera effectué au moment du retour et peut conduire à un surcoût pour financer la revalorisation des prestations en cours.

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